Prise de vue 1 – Les inepties financières des Canadiens de souche française

 

André Gouslisty

 

19.03.2009

 

 

 

 

 

On a nommé à la tête de la Caisse de Placement et de Dépôt du Québec, un Canadien de souche française, Henri-Paul Rousseau.

 

Il a flambé, en une année, en 2008,  40 milliards de $, au casino des produits dérivés.

 

Que conclure ?

 

Si l’on juge l’arbre à ses fruits, on peut conclure que Henri-Paul Rousseau est un pauvre diable, mais, qu’il y a plus stupide que lui, un stupide au carré,  celui qui l’a nommé,  le Premier Ministre du Québec.

 

Monique Jérôme-Forget, Ministre des finances du Québec, dans son discours de présentation du budget du Québec pour 2009-2010, n’a jamais fait mention des normes du Traité de Maastricht, à savoir que le déficit budgétaire peut atteindre 3 % du Produit Intérieur Brut ( Pib) et la Dette Nationale, 60 % du Pib.

 

Que conclure ?

 

Que Mme Jérôme-Forget est stupide, mais qu’il y a plus stupide qu’elle, un stupide au carré, celui qui l’a nommée, le Premier Ministre du Québec, Jean Charest.

 

Il a eu raison, Simon Bolivar, avant  de mourir, de dire, que si l’Amérique pouvait retourner au chaos primitif, elle le ferait.

 

Avec le Chaos Financier de 2008, elle l’a fait.

 

Nous avons été à l’emploi de la Caisse de Dépôt du Québec en 1968-1969, à l’époque où le  président-directeur général était Claude Prieur, nommé par le grand Premier Ministre du Québec Jean Lesage.

 

Nous avions le statut de « civil servant », au sens britannique du terme, c’est à dire, un mélange de grande compétence et de haute probité.

 

Keynes, le grand économiste britannique, a été un « civil servant » britannique.

 

En France, l’équivalent du « civil servant », c’est le  « grand commis » de l’État.

Henri-Paul Rousseau, a fait de la Caisse de Dépôt du Québec avec ses « traders », grâce à ses protecteurs, le ministre des finances du Québec et le Premier ministre du Québec, une institution financière typiquement nord-américaine, c’est à dire, une caverne de brigands, une caverne d’Ali Baba.

 

Nous ne sommes pas les seuls à constater le crétinisme des Canadiens de souche française. Bien avant nous, en 1926, Ceslas-Marie Forest, un distingué dominicain, professeur de philosophie et directeur des études de la Faculté de Philosophie de l’Université de Montréal, en faisait lui aussi le constat.