LA POLITIQUE MONÉTAIRE NE PEUT PLUS RIEN POUR
L'ÉCONOMIE AMÉRICAINE.
7 août 2002 par André Gouslisty Pour avoir oublié ce que le dernier des boutiquiers ne manque jamais d'oublier :
pour avoir oublié tout cela, M. Alan Greenspan, le président de la « Federal Reserve », a mené, à doses homéopathiques, l'économie américaine au bord du gouffre et à un point où la politique monétaire ne peut plus rien faire d'utile pour elle. Aujourd'hui, la politique monétaire ne peut plus rien faire pour l'économie américaine. Il appartient à M. Greenspan, d'abord de le reconnaître en toute honnêteté et ensuite d'inviter le gouvernement américain à prendre le relève, avec la politique fiscale, pour tenter de relever le taux de croissance du PIB puisqu'il n'est plus possible de stimuler l'économie américaine par des baisses du taux d'intérêt. M. Alan Greenspan a raté, au moment de la parution des statistiques sur le PIB du 1er Trimestre de 2002, le 7 mai 2002, l'occasion d'établir une politique monétaire énergique. Le 7 mai 2002, ni avant ni après, M. Greenspan aurait dû faire les calculs suivants:
et par conséquent fixer le taux des fedfunds à 0,70 %. C'est ce que nous avons conseillé de faire dans un article paru le 7 mai 2002 , dans notre site internet et intitulé « Commentaires sur la politique monétaire en date du 7 mai 2002 ». Mais, fidèle à sa politique de baisses homéopathiques, M. Greenspan a fixé le taux des fedfunds à 1,75 %. Il a préféré, plutôt que de se comporter en homme d'État, jouer le Grand Usurier de la Républiqe et le Gand Protecteur des Banques ( nous disons Grand Usurier comme on dit Grand Rabbin ou Grand Mufti de la République ). Aujourd'hui, après la parution le 31 Juillet 2002 des statistiques sur le taux de croissance du PIB, au second trimestre de 2002 et en $ courants, et qui s'établit à 2,20 %, M.Greenspan ne peut plus rien faire sinon :
Quand à l'Administration Bush. elle a intérêt à accepter la démission de M. Alan Greenspan et à le remplacer sinon par un boutiquier du moins par quelqu'un qui, comme un boutiquier, ne perd de vue que le taux d'intérêt doit nécessairement être inferieur au taux de croissance du PIB exprimé en $ courants, si l'on veut stimuler l'activité économique.
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